• Adieu prunus, je t'aimais bien
    Adieu prunus, je t'aimais bien tu sais

    C'est dur de te voir mourir au printemps *

    Le prunus serrulata 'Amanogawa' n'est plus.

    Je l'avais planté en octobre 2002.

    Il allait avoir 18 ans.

    Je regretterai le parfum de ses jolies fleurs, le duo qu'il formait avec le malus 'coccinella', son feuillage enflammé en automne et sa silhouette parfaite qui nous masquait le poteau électrique du trottoir...

    Adieu prunusAdieu prunusAdieu prunus

    Mais c'est ainsi...couic...

    Adieu prunus

    L'état de sa ramure ne laissait pas de place au doute :

    Aucun bourgeon, des rameaux secs, parfois comme épluchés, et qui cassaient comme du verre...

    Adieu prunus

    Monsieur Chat Vert lui a fait un scalp, à trois quatre mètres. Lui avec le secret espoir d'un nouveau départ, moi avec l'idée de m'en servir comme support...

    Adieu prunus

    J'ai pensé à un petit rosier liane, une clematite montana ou viticella (ou les deux), du lierre, du houblon...les candidats ne manquent pas mais j'avoue que l'option houblon me plait bien :

    C'est une grimpante rhizomateuse à la pousse ultra rapide...et mellifère qui plus est.

    Adieu prunus

    (crédit photo : Promesse de Fleurs)

    Le seul hic c'est que cette plante est dioïque. Il faut un plant mâle et un plant femelle pour obtenir la fructification en jolis cônes qui fait tout son charme. Et ça, à l'achat du plant ou lors du semis, c'est mystère et boule de gomme.

     

    *librement inspiré de la chanson de Brel "Le moribond"


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